L’Usine présente sa deuxième exposition du 3 au 25 mai 2025 !

Publié le Mercredi 23 Avril 2025

Pour sa seconde exposition, L’Usine nous convie à un voyage sensoriel à travers les œuvres de trois artistes singuliers, les week-ends du 3 au 25 mai 2025. Alain Rivière Lecoeur, Stéphane Zbylut et Thierry Renaudeau y dévoilent un univers où la matière devient langage, force, émotion. Leur ambition ? Faire vibrer l’argile, le ciment, le bronze… pour révéler l’humain dans toute sa fragilité et sa puissance. Trois voix, trois écritures plastiques qui donnent chair à la matière et bouleversent notre regard.

Alain Rivière Lecoeur

Photographe plasticien franco-américain, Alain Rivière Lecoeur fige les corps dans une tension poétique. Inspiré par la Genèse et la mythologie, il modèle des figures entremêlées, les paupières closes, comme suspendues dans un état d’abandon. Entre classicisme et modernité, ses œuvres évoquent la lutte, l’amour, la tragédie. Installé à Paris après avoir débuté sa carrière à New York, il nourrit son travail d’expériences multiples : reporter, céramiste, grand voyageur. Son regard capte ce lien profond entre la peau et la terre, entre l’instant et l’éternité.

Stéphane Zbylut

Dans le massif de la Chartreuse, Stéphane Zbylut façonne des corps qui questionnent nos liens, nos identités, notre rapport au monde. Marqué par l’influence de son père, peintre et céramiste dentaire, il forge très tôt une sensibilité à la matière. Après douze années à Paris, où il explore le théâtre et les effets spéciaux, il revient à la sculpture avec une vision mûrie. Pour lui, chaque œuvre est un être à part entière, un dialogue entre soi et les autres, entre l’artiste et son temps.

Thierry Renaudeau

Diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Dijon, Thierry Renaudeau travaille autant la ligne que le volume. Dans ses dessins comme dans ses sculptures, il explore la souffrance humaine avec une sincérité désarmante. Ses séries de portraits d’oiseaux, de femmes, de couples ou de sans-abris ne cherchent pas à provoquer, mais à montrer l’indicible, avec une force silencieuse. Craie, fusain, bronze, ciment… chaque matériau devient le vecteur d’une émotion à fleur de peau.

Informations pratiques :